Les Semaines Sociales de France nous ont permis de réfléchir aux enjeux de la fin de vie le 11 mars, avec différentes interventions et débats de grande qualité avec tous les intervenants cités ci-dessus, suivis d’un temps d’échange en ateliers pour partager nos questionnements, doutes et réflexions.
Vous pouvez retrouver le podcast des interventions ici :
La soirée-débat du 17 janvier 2023 a permis de débattre de ce thème avec deux intervenants particulièrement qualifiés :
Marcel Rémon, s.j., directeur de la revue Projet et du CERAS(Centre de Recherche et d’Action Sociales, qui travaille depuis plus de cent ans à la recherche de la justice sociale dans le cadre de la doctrine sociale de l’Eglise catholique, et actuellement associé au « Pacte du pouvoir de vivre »),
Marc de Basquiat, président de l’AIRE (Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence), qui est sans doute l’homme qui, en France, a le plus travaillé sur la mise en place concrète d’un revenu de base universel que l’Assemblée nationale a demandé fin 2020 de soumettre à un débat national sous le vocable de « socle citoyen ».
Une courte synthèse des échanges serait de dire que le travail, rémunéré ou non, reste central pour la dignité de la personne et est vécu comme tel si chacun peut être fier du résultat. Une vie digne ne se résume pas au montant du revenu touché, comme en témoigne les multiples autres dimensions abordées par le « Pacte du pouvoir de vivre » (accès au logement, à l’éducation, aux soins, etc.). En matière de revenus, si des efforts peuvent être faits pour limiter les écarts de rémunérations, le problème le plus criant est celui des « trappes à pauvreté » où notre modèle social, par choix ou par excès de complexité, laisse de côté de nombreuses personnes et les empêche de fait, voire leur interdit, de travailler. La version du revenu universel présentée (cf.www.2ru.fr) vise à réparer, sans impact majeur sur les finances publiques, beaucoup de dysfonctionnements actuels en fournissant à chacun un socle de revenu clair et plus juste, permettant d’aider à survivre ceux qui ne sont pas rémunérés sans les dissuader de travailler.
Evolutions de la relation au travail, quête de sens, télétravail, équilibre avec la vie personnelle, « grande démission », « grande reconversion »,… Qu’y a-t-il de vrai dans tout cela, et la pensée sociale chrétienne peut-elle nous aider à appréhender ces réalités ? Plus de cent personnes ont répondu à l’invitation des Semaines sociales de Rueil à en débattre le 11 octobre 2022 avec trois intervenants de choix :
Nicolas Masson, gérant associé du cabinet PRAGMA (conseil aux entreprises), et coordinateur des Cahiers des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens consacrés à la pensée sociale chrétienne,
Apolline Boulaire, jeune diplômée de l’ESSEC impliquée dans la transition écologique, formatrice de la Fresque du Climat et chargée de mission RSE à temps partiel chez OLVEA ;
Alban Sartori, DRH de la BRED – Banque Populaire.
Beaucoup de pistes à retenir pour le développement d’un travail de qualité pour tous : des entreprises qui sachent convaincre de leur utilité et répondre aux aspirations individuelles de plus en plus variées et explicites des travailleurs, un grand soin apporté par tous à la dimension relationnelle du travail (parfois mise à mal par les excès du télétravail), un effort politique de toute la société pour former aux métiers de demain les jeunes – avec ou sans diplôme- et ceux dont le métier va disparaître et accompagner les mobilités, retrouver peut-être l’amour du travail et de tous ceux que nous y rencontrons… Pour entendre le vécu évoqué derrière ces idées, plongez-vous dans l‘enregistrement de la soirée disponible ici : https://youtu.be/E6HWerlRfJ0.
Et retrouvez quelques faits chiffrés instructifs rassemblés dans le document ci-dessous :
C’est une conférence-débat exceptionnelle avec le Gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, qui a eu lieu mardi 31 mai à 20h30. Une centaine de personnes étaient présentes à la maison paroissiale, 19 bd de Gaulle à Rueil, ou en visio conférence.
Le thème est l’un des défis du nouveau quinquennat, mis en exergue avec encore plus d’insistance par la sensibilité tant au climat qu’à la justice sociale. La neutralité carbone est maintenant visée en 2050 par la France, l’Europe et bien d’autres. Quels leviers utiliser, quelle planification mettre en œuvre, quel impact sur la croissance du PIB, sur la cohésion sociale, sur les inégalités, sur la coopération mondiale entre pays développés et avec les pays les plus pauvres ? Les questions sont innombrables, les enjeux massifs. « L’économie peut-elle prendre soin des Hommes et de la Terre ? » : voici le compte rendu détaillé de cette soirée
Dès 2018, suite à des révélations récurrentes d’abus sexuels dans l’Eglise catholique, le pape invitait dans sa « Lettre au peuple de Dieu » chaque baptisé à se sentir « engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin ». Et le rapport de la CIASE est venu confirmer de façon dramatique l’actualité de cette question en France. Le peuple de Dieu est maintenant consulté plus largement dans le cadre du Synode sur la façon dont nous marchons ensemble dans notre Eglise, mais aussi dont on pourrait éviter que nombre de croyants restent sur le bord de la route… Le cardinal Hollerich, Secrétaire général du synode, précisait récemment dans La Croix L’Hebdo du 22 janvier les enjeux et les perspectives de ce synode (Cardinal Jean-Claude Hollerich : « Pour être entendue, l’église doit changer de méthode » (la-croix.com) ).
Plus de quarante mouvements laïcs de sensibilités diverses se sont retrouvés en France dans un collectif, « Promesses d’Eglise » (cf. http://www.promessesdeglise.fr) pour répondre à cette invitation du pape. Ils seront consultés pour le Synode comme un diocèse. Inspirés par cette démarche, les représentants rueillois de plusieurs mouvements associés dans Promesses d’Eglise se sont réunis pour produire leur propre contribution au Synode ; vous la trouverez ci-après, avec la liste des contributeurs :
Mais ces contributeurs ont également trouvé important de fournir l’occasion de se rencontrer à tous les baptisés qui veulent répondre à cet appel du pape, qu’ils soient déjà impliqués dans la démarche synodale au sein d’un groupe paroissial ou pas. Cette réunion ouverte à tous s’est tenue le 10 février 2022, à St Joseph de Buzenval et a réuni 55 personnes qui ont échangé sur leurs expériences et leurs propositions sur 5 thèmes. Vous trouverez ci-dessous la synthèse qui a été transmise au diocèse de Nanterre :
La sinistre actualité, à Calais et ailleurs, nous amène à revenir sur le sujet de l’intégration des immigrés abordé dans notre soirée du 27 mai 2021 (voir le replay complet sur la page d’accueil de notre site), en reprenant les points principaux évoqués ce soir-là par la DG de France Terre d’asile, association qui se voit confier par l’Etat la gestion de lieux d’accueil et d’hébergement de demandeurs d’asile et l’accompagnement de mineurs isolés.
La société française est particulièrement éclatée et marquée par la défiance : à l’égard des institutions, des partis, des syndicats, des entreprises, des médias, des scientifiques, des religions, etc.
Or la recherche du bien commun suppose un minimum de confiance mutuelle. Vaincre la défiance est donc un préalable, ou un objectif, pour tout projet commun. Comment s’y prendre en France ? Deux personnalités issues l’une du monde politique, l’autre du monde l’entreprise nous ont fait part de leurs convictions jeudi 24 octobre 2021 :
Jo Spiegel, maire de Kingersheim de 1989 à 2020, qui a mis en place une « démocratie-construction » qui l’a fait connaître nationalement,
Philippe Royer, directeur général du groupe Seenergi et Président des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens.
Peurs, rejet ou ouverture, voire honte de ne pas en faire assez comme l’exprime souvent le pape François, récemment encore dans Fratelli tutti… L’immigration suscite débats et émotions fortes. Mais de quoi avons-nous peur, au juste ? Et quels sont les défis de l’intégration ?
Les Semaines sociales de Rueil en ont débattu jeudi 27 mai 2021 avec deux experts: Delphine Rouilleault, Directrice Générale de France terre d’asile, et Joseph Ziadé, membre du Conseil d’Administration de JRS France (Jesuit Refugee Service) et de la coordination de l’antenne des Yvelines.
Vous pouvez retrouver l’enregistrement de cette soirée sur YouTube en plusieurs parties :
Partie 1 Présentation des Semaines sociales de Rueil sur les peurs liées à l’immigration, et de Delphine Rouilleault sur quelques défis de l’intégration : https://www.youtube.com/watch?v=SGQx7pnegHk&t=3s
Partie 2 Présentation de JRS France sur les actions concrètes pour l’intégration, avec le témoignage d’une famille d’accueil, et débat final : https://www.youtube.com/watch?v=W8s4BEycXzI
Les Semaines sociales de Rueil ont eu le plaisir d’accueillir mardi 13 avril Elena Lasida, Docteur en Sciences sociales et économiques, Professeur à l’Institut Catholique de Paris, chargée de mission Ecologie et Société à la Conférence des Evêques de France, pour nous éclairer sur cette question au travers d’une conférence-débat.
Alors oui, « Fratelli tutti » nous propose un projet « politique » : passer du monde « fermé » actuel, marqué par l’indifférence, à un monde « ouvert » qui vise la fraternité et l’amitié sociale au travers d’une « culture de la rencontre » à développer.
Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité de cette soirée-débat en trois vidéos disponibles sur Youtube :
Le pape François nous invite à rêver d’une fraternité universelle, seule issue désirable aux crises actuelles, et nous indique comment y oeuvrer : par le dialogue, la culture de la rencontre, l’absence de mépris des cultures différentes, de « bonnes politiques »… Les Semaines Sociales de Rueil ont organisé deux soirées d’échange sur les conversions concrètes auxquelles nous appelle ce texte les 3 et 15 mars 2021 à partir de citations extraites principalement des chapitres 2 et 6 :
Un recueil en quelques pages de citations suivant pas à pas le cheminement de tous les chapitres de l’encyclique est également à la disposition de tous ceux qui n’auraient pas encore eu le temps de la lire en entier… ->Fiche Fratelli Tutti.